Ce
que nous ne vivrons pas gît dans la bouche de l’autre. De la jeunesse, du sang,
de la souplesse décor et coulisses. La salive sans attendre noie le présent.
Nous pourrions perdre la tête pour un baiser. La retrouver dans l’assemblage
des deux songes. Dans la pénétration sensible des surfaces. Tout se passe là
dans l’os articulé. La langue vibre par delà les mots et rien ne s’oublie de
l’attirance première.
achevé d'écrire le 24 mars 2014
avec des crayons de Thierry Lambert
2 exemplaires manuscrits